L’Etat arrêtera en 2018 de donner des « aides au maintien » des agriculteurs bio, afin de se focaliser sur les « aides à la conversion » pour les débutants du biologique.
Déclaration surprenante de Stéphane Travert
Le ministre de l’Agriculture a annoncé que « c’est au marché de soutenir le maintien de l’agriculture biologique car la demande est là et il faut que nous soyons collectivement en capacité d’y répondre » lors du salon Tech et Bio dans la Drôme.
Pérenniser une jeune exploitation bio
Ces aides sont reçues après trois ans d’activité. Le ministre a ensuite ajouté que « le secteur biologique français connait une croissance historique. Le marché est estimé à plus de 7 milliards d’euros pour l’année 2016, en croissance de 20% par rapport à 2015, année au cours de laquelle une hausse de 15% avait déjà été enregistrée. Et cela continue de progresser sur le premier trimestre 2017 ».
Le souci est que le financement du secteur de l’agriculture biologique pourrait être faite par l’intermédiaire d’un fonds privé, ce qui ne satisfait pas tout le monde.
Le but avoué du gouvernement et de faire progresser l’agriculture biologique à 8,5% des surfaces agricoles du pays selon Jérôme Rubinstein.
Vers la régionalisation
Concernant les aides supprimées, c’est au région qu’il revient de maintenir les aides pour les nouveaux contrats, mais sans compter sur l’aide du ministère. La décentralisation s’accentue, sans que les financements locaux puissent suivre.
En effet, la répartition et la gestion du Fonds européen agricole pour le développement rural reste encore en débat et rien n’est encore statué.